Les voitures anciennes de la marque Peugeot
L’entreprise familiale Peugeot entre dans l’ère industrielle au début du XIXe siècle sous l’impulsion de l’empereur Napoléon Ier qui avait besoin de vêtir les soldats de sa Grande Armée. Ces meuniers d’origine deviennent alors des transformateurs de coton à Hérimoncourt5 dans le Pays de Montbéliard en Franche-Comté.
En 1810, Jean-Frédéric et Jean-Pierre II Peugeot se lancent dans la sidérurgie et transforment le moulin du lieu-dit du Sous-Cratet en fonderie d’acier1 puis se lancent dans le laminage à froid pour fournir l’industrie horlogère en ressorts.
En 1832, ils s’associent avec Jacques Maillard-Salins et fondent la société « Peugeot Frères Aînés et Jacques Maillard-Salins » pour fabriquer des lames de scie.
En 1840, un moulin à café Peugeot voit le jour8, le premier d’une longue série.
En 1841, les fils de Jean-Frédéric s’associent à quatre Anglais originaires de Lancaster installés dans la région de Saint-Étienne, les frères Jackson, pour créer la branche « Peugeot aînés et Jackson frères ». À Pont-de-Roide-Vermondans, elle fabrique des ressorts, des scies à ruban, des outils, des buscs de corsets et des baleines de parapluies.
En 1851, après la révolution de 1848 qui provoqua une grave crise économique, la firme dirigée par les fils de Jean-Pierre II, qui succèdent à leur père, devient les « Établissements Peugeot Frères » et élargit ses fabrications. Celles-ci comprennent des montures d’acier pour les crinolines, accessoires de mode lancés par l’impératrice Eugénie. Par la suite, Eugène et Armand Peugeot, les fils de Jules et Émile, prennent la tête de l’entreprise dont « les affaires marchent fort bien en cette époque prospère du Second Empire7 » et se lancent à partir de 1886 dans la production des bicyclettes puis des motocyclettes en 1899.
Visionnaire, Armand Peugeot est décidé à fabriquer des automobiles. Après avoir fait construire le type 1 en 1889, un tricycle à vapeur entraîné par une chaudière conçue par Léon Serpollet, il constate que seul le moteur à pétrole permet de construire une voiture fiable et légère. À la même époque, Émile Levassor cherchant des clients pour ses moteurs sous licence Daimler, propose la fabrication d’automobiles à Armand Peugeot qui le suit. Ainsi, en janvier 1891, Peugeot produit et commercialise l’une des premières voitures « sans chevaux », M. Vurpillod devenant ainsi la même année le premier acquéreur d’une automobile Peugeot. Après ce vis-à-vis, suivront les type 2 et type 3. Développant une puissance de 8 ch, elles atteignent une vitesse d’environ 15 km/h.
Au sein de « les Fils de Peugeot Frères », contrairement à Armand, Eugène Peugeot est hostile à l’automobile si bien que les deux cousins s’affrontent et finissent par se séparer. Eugène continue seul les fabrications en excluant les voitures et Armand fonde la « Société anonyme des automobiles Peugeot » qui s’installera en partie à Lille, ville où sont déposés les statuts de l’entreprise le 2 avril 1896 au registre du commerce et des sociétés. L’usine principale créée en 1897 est située dans le Doubs à Audincourt. À la fin du xixe siècle, s’ajoute à Lille-Fives un atelier17 qui sera un outil industriel important du groupe, notamment pour la fabrication des moteurs essence puis des Diesel Indenor à sa fermeture au début des années 1990. Lemaître commence déjà à s’exprimer régulièrement avec la marque, dans des compétitions.
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Lorsque Peugeot essaiera de s’implanter aux États-Unis dans les années 1960, il axera sa publicité sur le fait que le plus ancien véhicule en état de marche dans ce pays est une Peugeot de 1898. Il fera la pleine page avec le slogan « Call me Indestructible » (« Appelez-moi l’indestructible »). La Peugeot 404 n’y apparaît qu’en vignette de bas de page.
(Source : Wikipedia)
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